
BANGUI, le 10 novembre 2025 (CentraNews)— Le président de l’Union pour le Renouveau Centrafricain (URCA) et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, Anicet-Georges Dologuélé, a dénoncé ce lundi, lors d’une conférence de presse, les « manigances » visant à fragiliser sa candidature, qu’il qualifie de « persécution politique ».
« Je suis né à Bozoum, mon père est originaire de Nzakoundou, dans la sous-préfecture de Ngaoundaye, et ma mère de Bangui. Tous deux étaient instituteurs. Comment peut-on aujourd’hui me considérer comme un étranger simplement parce que je me présente à la présidentielle ? », a déclaré M. Dologuélé devant la presse.
L’ancien Premier ministre a également appelé à l’indépendance des institutions en charge de la gestion des élections.« Je demande à la présidence de laisser les institutions compétentes travailler librement », a-t-il insisté.
Face aux polémiques liées à sa nationalité, le candidat a affirmé avoir renoncé à la nationalité française pour se conformer à la Constitution d’août 2023, qui encadre strictement la question de la double nationalité des candidats à la magistrature suprême.
« J’en appelle à la conscience des électeurs : ne vous laissez pas tromper par cette manœuvre politique », a-t-il conclu.
Pour rappel, la réforme constitutionnelle de 2023 a ravivé le débat sur la nationalité des candidats à la présidentielle, plaçant Anicet-Georges Dologuélé au centre d’une controverse politique à quelques mois du scrutin.
Rédaction CentraNews










