Centrafrique : à la COP30, la lutte contre la déforestation au cœur des préoccupations

Belém (Brésil), le 12 novembre 2025 (CentraNews)— La 30e Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) s’est ouverte à Belém, au Brésil, réunissant des représentants du monde entier, dont la délégation de la République centrafricaine. Au programme : intensifier les efforts contre le dérèglement climatique et réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Mais alors que les grandes puissances discutent de nouvelles promesses environnementales, un cri d’alarme s’élève depuis le cœur du continent africain. En Centrafrique, la déforestation progresse à un rythme inquiétant, menaçant à la fois les écosystèmes du bassin du Congo et les communautés autochtones qui en dépendent.

Entre exploitation forestière illégale, agriculture extensive et pression urbaine, les forêts centrafricaines reculent chaque année davantage. Pour les peuples autochtones, garants d’un équilibre ancestral entre l’homme et la nature, la situation devient critique.

« Nos forêts disparaissent sous nos yeux. Si rien n’est fait, c’est notre mode de vie, notre identité même, qui s’éteindra », alerte un représentant autochtone présent à Belém.

Face à cette urgence, la participation centrafricaine à la COP30 symbolise un espoir : celui de voir la communauté internationale s’engager concrètement à protéger les forêts tropicales et à soutenir ceux qui en sont les gardiens.

Alors que les négociations s’annoncent décisives pour l’avenir du climat mondial, les voix venues d’Afrique centrale rappellent que la lutte contre la déforestation n’est pas seulement une question environnementale, c’est aussi une question de survie.

CentraNews