
Bangui, le 19 novembre 2025 (CentraNews)— À vingt jours de l’ouverture de Bangui Fait Son Cinéma (BFSC), le festival a quitté les salles obscures pour s’installer, ce lundi, au cœur du Lycée de Miskine. Une séance de projection-débat y a été organisée dans le cadre du programme BFSC-EPIC, dédié à l’éducation à l’image et au développement de la pensée critique.
À travers une sélection de courts métrages à thème, les élèves ont été invités à réfléchir, questionner et échanger librement. L’objectif : faire du cinéma un outil pédagogique capable d’éveiller les consciences et de renforcer les capacités d’analyse des jeunes, dans un pays où la reconstruction passe aussi par la formation citoyenne.
Les responsables du festival rappellent que l’éducation à l’image constitue « un levier essentiel pour développer l’esprit critique, la tolérance et l’ouverture au monde ».
Une approche qui, selon eux, participe à bâtir une citoyenneté active et durable chez les adolescents centrafricains.
L’équipe du BFSC a exprimé sa gratitude envers l’administration et le corps enseignant du Lycée de Miskine pour leur accueil et leur soutien à cette initiative, saluant un engagement fort en faveur de l’éveil culturel et citoyen.
Les membres de l’équipe, dont Nice Goumape et Esther Ballo Nago, ont également été remerciés pour leur mobilisation.
Avec BFSC-EPIC, le festival entend « semer des graines » et accompagner la jeunesse vers une compréhension plus éclairée du monde.
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